Apprendre dans et par la nature, une évidence !

Parce que bien évidemment les compétences du XXIe siècle seront celles de la réconciliation avec la nature, il est urgent de renouer ce lien.

Moins d’agitation, moins de stress,  plus de concentration et de communication, développement de la créativité, de l’autonomie, de la mémoire,  de la confiance en soi, développement des attitudes coopératives, cohésion du groupe, réduction des conflits…Les bénéfices gagnés à se libérer des contraintes d’espace et de bruit ne sont plus à démontrer. L’enseignant exploite les opportunités pédagogiques du milieu (école, rue, quartier, parc, espace nature proche ou plus éloigné).

Par l’intermédiaire de ce thème, le but est de permettre aux élèves de se trouver régulièrement à l’extérieur pour des situations d’apprentissage, de manipuler et de verbaliser pour aller vers l’abstraction.

 

 

L’enfant du 21ème siècle est né mais n’est pas au monde. Il vit dans un espace rétréci et artificiel, a un emploi du temps chargé avec des activités programmées qu’il enchaîne les unes après les autres. Sans cela, il répète « Je m’ennuie ». Ses jeux sont souvent dématérialisés, éloignés du réel. Son imaginaire est dans un monde parallèle, peu sollicité, ses sens effacés, son corps comme gommé à travers le virtuel. Il est dans  l’abstraction avant d’avoir expérimenté le concret, sans avoir eu le temps de structurer sa pensée. En séparant l’enfant de la nature, on a réduit ses mouvements, brouillé ses repères temporels et spatiaux, anéanti son aptitude à l’émerveillement, sa vie intérieure et sa créativité.

L’école, elle aussi enferme les élèves de longues heures, le plus souvent assis. Et nous leur demandons de faire moins de bruit…

Comment éveiller une conscience écologique, développer le bien-être, la curiosité, la créativité, l’envie d’apprendre ?

Et si nous ouvrions la porte !

Il suffit de peu. Une promenade, quelques heures passées à l’extérieur dans un coin de nature pour comprendre que renouer ce lien est la solution pour développer les capacités nécessaires au monde de demain. La nature peut devenir alors notre partenaire pédagogique principal permettant l’interdisciplinarité et s’adressant à l’enfant dans sa globalité : son besoin de mouvement et l’utilisation de ses sens, ses émotions, sa joie de découvrir la beauté du vivant, son intelligence pour se poser des questions, réfléchir et comprendre.

ReCreatisse

 

Objectifs généraux :

  1. Structurer sa pensée par l’intermédiaire d’explorations sensorielles.
  2. Favoriser le lien avec la nature en passant progressivement et régulièrement du temps à l’extérieur.

Objectifs spécifiques :

Amener les enfants à découvrir, observer, expérimenter dans les différents domaines d’apprentissage :

Langage oral et écrit en lien avec le vécu :

Communiquer, raconter, décrire ce qui a été vu à l’oral et à l’écrit , poser des questions, utiliser un lexique  précis.

Sciences et mathématiques :

Jouer avec les formes et les grandeurs.
Evaluer des quantités, comparer, compter, calculer, résoudre des problèmes.
Mesurer des longueurs, des durées, des contenances…
Découvrir le monde du vivant, enquêter, explorer la matière et utiliser des objets techniques.

Repères temporels et spatiaux :

Créer des repères temporels et spatiaux à partir des expériences vécues.

Enseignement artistique :

Affiner son regard et son écoute.
Se constituer un répertoire de formes, de traces et d’empreintes.
Réaliser des compositions artistiques : plastiques, musicales, créations poétiques

EMC :

Elaborer et respecter les règles de vie.
Comprendre la différence entre danger et risque acceptable.
Développer la confiance en soi.
Développer une attitude écoresponsable.
Développer l’esprit critique.

EPS :

S’adapter à l’environnement.
Collaborer, coopérer, s’opposer.

 

 

L’article sera actualisé au début de chaque période. C’est avec grand plaisir que je publierai vos idées, expériences, photos…

Septembre – octobre :

La cour : lieu d’apprentissage

Au début de l’année scolaire, les activités se dérouleront principalement en classe pour s’étendre progressivement et régulièrement dans la cour. Les élèves auront ainsi le temps de prendre des repères et de s’approprier les règles. Ils comprendront rapidement la différence entre temps de récré et de classe à l’extérieur.

L’idéal serait d’établir une routine de sortie et d’avoir un lieu de regroupement habituel avec une table, un ou deux bancs. A partir de là, les enfants apprivoiseraient ce nouvel espace de travail soit pour des activités classe entière, soit en petits groupes assis ou debout.

La classe devient flexible, je ne parle pas du mobilier. La classe ce n’est pas seulement un lieu.

Souvenir d’une réflexion de l’un de mes élèves :

La classe, c’est nous !

En faisant de nombreuses sorties, les élèves comprennent qu’un situation d’apprentissage peut se dérouler n’importe où.

La classe, c’est le groupe formé par les élèves et leur enseignant soudé dans un même élan vers un même projet. C’est pour cela qu’il est important au départ d’expliquer à chacun qu’il est bienvenu et reconnu dans la classe avec sa différence. Les élèves sont nos partenaires d’apprentissage.

ReCreatisse

 

Le projet « Nature y es-tu ? » sera fédérateur pour  les élèves (et l’enseignant), ils s’impliqueront activement.

Période 1 :

Nature y es-tu ? dans ma classe ( des plantes ? des animaux ? NOUS ! ), dans la cour de mon école ?

Si le vivant est peu présent, pourquoi ?

Que pouvons-nous faire pour développer la biodiversité dans notre cour ?

Le projet pédagogique pour la première période en PDF et avec les pages à compléter modifiables.

 

 

Mise en place petits élevages :

Les escargots

Les phasmes

 

 

 

MATERIEL PEDAGOGIQUE :

Vous pouvez également utiliser les ressources du thème :

« La Terre, notre jardin extraordinaire! »

 

 

ETIQUETTES bureaux élèves :

Avec le format modifiable sous power-point pour ajouter le nom de vos élèves.

 

 

 

 

AFFICHAGE responsabilités :

Chaque élève personnalise son étiquette pour la fixer sur le nichoir qui correspond à sa responsabilité.

 

 

 

 

AFFICHES de PORTE :

 

 

 

 

Etiquettes les jours de la semaine :

 

 

 

Porte-manteaux Tiny House :

Une activité plus cycle 3, pour le cycle 2 voir ici.

Une fois la petite maison coloriée et formée, on peut la placer dans un couvercle de boite en carton pour réaliser une maquette. On peut imaginer un jardin avec des éléments naturels, l’étiquette sera collée sur le devant et l’ensemble fixé au dessus du porte-manteau avec une punaise.

 

 

MARQUE – PAGE :

 

 

 

 

 

BIBLIOGRAPHIE :

Clic sur l’image !

Un petit album qui nous parle d’écologie de manière poétique, une invitation à chercher la nature partout, même en ville.
Cette histoire peut être le point de départ d’une enquête dans l’école à la recherche du plus petit brin d’herbe ou d’une fleur cachée dans un recoin. Par la suite, l’exploration peut s’élargir aux rues de la ville avec une visite aux parcs, aux jardins ou arboretum de la ville. Et pourquoi ne pas commencer quelques semis et plantations en classe, sur un rebord de fenêtre ou dans la cour ?… La réalisation d’une maquette de la ville à base de matériaux recyclés est tout à fait appropriée.
Dans une ville triste et grise, sans un brin de verdure, vivait un petit garçon nommé Liam. Un jour, il fit une surprenante découverte : un îlot de fleurs sauvages ! Hélas, elles avaient mauvaise mine, il fallait à tout prix les aider à pousser. Voilà comment Liam s’improvisa jardinier, sans se douter que son jardin aurait bientôt des envies de voyage… Un réjouissant hymne à la nature, qui démontre que les efforts d’une seule personne peuvent aider à changer le monde.

EXPLOITATION PEDAGOGIQUE : CLIC !

 

 

La Bétomonde est un conte écologiste sur une bête malfaisante mi-animale et mi-machine qui ouvre de béton tout ce qui se présente sur son passage. Surtout quand il s’agit de verdure ou d’arbres ! Sur le ton d’un dialogue faussement naïf en forme de parabole, et ouvrage tente de provoquer une réflexion sur l’urbanisation sauvage des sites bucoliques. Cette approche teintée de philosophie, à destination des enfants, s’amuse à réfléchir sur la place des humains dans l’environnement naturel qu’est notre bonne vieille Terre.

 

 

 

Dans une maison de vacances, un garçon « tue des martiens »… Monde virtuel du jeu électronique, ennui et pluie sont les compagnons de ses journées. Lorsqu’il sort, il part explorer la nature d’un oeil bougon et laisse tomber sa console au fond de l’étang. Que va-t-il faire, privé de sa seule distraction ? Son désespoir ne dure pas. Peu à peu, il découvre autour de lui une nature magique, qu’il voit ou imagine animée de regards et de signes, d’une vie fourmillante et insoupçonnée. Le soleil perce enfin les nuages et, de retour à la maison, le garçon se sent prêt : à prendre la main de sa mère, à vivre les vacances…

 

 

Dans la clairière, Jack le chat construit sa nouvelle maison  » cubique et technologique !  » Mais Jack a coupé le vieux saule pour laisser place à sa maison :  » Fini les vieilleries ! Soyons modernes ! « 
 » C’est contraire à l’esprit de la forêt !  » s’écrit Georges Hibou. Aidés par les intempéries, les amis de Jack vont lui faire comprendre qu’écouter la nature et la forêt, c’est ça la modernité.

 

 

Ariane et ses parents vont à l’anniversaire de Grand-Mère. La petite fille, haute comme trois pommes, est entourée d’adultes. Elle s’ennuie… – Et si tu allais jouer dans le jardin ? lui propose son papa. Là, Ariane remarque un caillou minuscule. Tout à coup, il devient une montagne plongée dans une jungle multicolore. Ariane vient d’entrer dans le jardin invisible ! Commence alors un voyage merveilleux, où elle fera la course avec des sauterelles, voguera sur un pissenlit et ira à la chasse aux étoiles.

 

 

En ce dimanche après-midi, Lisia et sa famille partent prendre un bain. Pas un bain dans une baignoire, non: un bain de forêt ! En pénétrant dans les sous-bois, le paysage change radicalement : rien que des arbres, beaucoup d’arbres, et de toutes les tailles ! Ça sent la terre et la résine de pin. Tous les sens de Lisia sont en éveil. Se frotter aux troncs, les serrer contre soi, marcher pieds nus dans la mousse pour se reconnecter à la nature, observer les arbres et imaginer leur longue vie… Au fil des pages, nous plongeons avec Lisia dans une extraordinaire découverte sensorielle. Les illustrations à l’aquarelle de Juliette Lagrange offrent un véritable écrin de verdure au texte d’Isabelle Collioud. Il ne reste plus qu’à soulever les branches pour rejoindre Lisia et sa famille.

 

 

Nutsi et Lili font leur rentrée des classes.
A l’école de la forêt, on part à la chasse aux trésors, on chante, on dessine.
Mais surtout, on apprend à vivre ensemble et à aimer la nature.
C’est juste merveilleux !
Et si on allait à l’école dehors ? A l’heure où la crise sanitaire bouleverse notre société, certains se posent la question d’une école à l’extérieur. Si le modèle du Danemark semble difficilement applicable en France, l’idée de profiter d’avantage de la nature suit tranquillement son chemin…

 

 

 

Quand Léa ramène deux poissons rouges à l’école, tous les élèves vont à leur tour amener des animaux. Et voilà que la classe ressemble à un zoo ! Plus personne ne travaille, ça ne peut plus durer. Anis et Olga ont peut-être une solution…

Tapuscrit chez Nurvero ICI

 

 

Le combat singulier de Léonie pour sauver le vieil arbre de sa cour de récréation permettra à tous de se rendre compte de la place particulière qu’occupent les arbres dans nos villes. Une histoire, pleine d’humour, qui nous parle de biodiversité mais aussi des liens que nous tissons les uns avec les autres…
Une fois plongés dans cette aventure urbaine, « MON arbre » deviendra l’arbre de chacun d’entre nous.
Une petite bande dessinée avec, à la fin du livre, des informations et des activités sur les arbres en ville.

 

Un jour, il y eut un immense incendie dans la forêt. Les animaux terrifiés assistaient impuissants au désastre. Tous, sauf le petit Colibri qui s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. « Je fais ma part » répétait-il aux autres animaux incrédules. Une légende amérindienne qui invite chacun à prendre sa part dans la défense de la planète.

EXPLOITATION PEDAGOGIQUE : ICI

 

 

La ville fume, tousse et crache. Il faut la sauver ! Notre petit héros s’embarque pour trouver un remède et arrive sur une île enchanteresse. Hélas, les mauvaises habitudes sont contagieuses et bientôt une affreuse ville se dresse à la place du petit paradis. Heureusement, avec quelques graines, on pourra faire refleurir le plus gris des mondes? et qui sait, de là, la terre entière.

 

Elle a rêvé que le merle lui parlait. Le merle lui a tout raconté, depuis le début. Comment les humains, ces singes à deux pattes, ont cultivé la nature, domestiqué les animaux, exploité les ressources naturelles, et détruit le vivant jusqu’à mettre en danger toutes les espèces, eux compris.
Une fable vibrante, un plaidoyer désespéré et poétique pour réenchanter l’avenir du peuple des enfants.

EXPLOITATION PEDAGOGIQUE : ICI

 

EXPLOITATION PEDAGOGIQUE : ICI

A CONSULTER :

Mon CAHIER activités NATURE

Nature : mutualisation de ressources

Nature y es-tu période 2

Nature y es – tu période 3

Nature y es-tu périodes 4 et 5

Atelier multi – niveaux : « L’oeil de la chouette »

Atelier multi-niveaux : »La rapidité du faucon »

Rallye copie NATURE de la maternelle au CM2

La légende du colibri

Vous êtes des animaux comme nous

Le loup qui aimait les arbres

Art et nature

La rapidité du faucon 1

La rapidité du faucon 2

La rapidité du faucon 3

 

 

 

 

 

OUTILS / DOCUMENTATION :

Mon cahier d’activités nature

La biodiversité animale dans notre cour d’école (Profs en transition)

De nombreux outils pédagogiques à télécharger et imprimer sur animateur nature : ICI

Académie de Clermont-Ferrand : enseigner à ciel ouvert

Ressources et idées pour apprendre au-delà des murs

KIT CANOPE : Les essentiels pour faire classe dehors

Dossiers à télécharger

Padlet : l’école autrement

La main à la pâte

 

 

 

 

 

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